PREROGATIVE DE LA PUISSANCE PUBLIQUE :
C’est la prérogative de la puissance publique de faire respecter l’ordonnance de 1944 et, notamment, la transparence de l’actionnariat de tous les médias. Sinon, nous vivons dans le fictif.
Tous devraient publier chaque année la liste de leurs actionnaires et leurs activités liées à tous les médias. Nous serions alors dans une démocratie réelle (democratie reelle).
La puissance publique est amorphe; elle ne se sert pas des nombreux pouvoirs, ces outils dont elle dispose. Croyez-vous que ce soit innocent ?
Exemple : la règle des deux sur trois = aucun citoyen ne peut posséder des médias sur trois types de support, sur deux, oui (presse écrite et radio, radio et télé… etc.) Aujourd’hui existe un quatrième support : l’Internet. La loi est inappliquée !
Il en est de même des seuils de concentration = interdit à un citoyen de représenter plus de 30 % de l’audience (ou télé, ou radio, ou presse) au niveau national.
Pourtant il est un précédent fâcheux : le domaine des médias entre 1920 et 1930; tout le monde ignorait l’actionnariat du « Temps » (l’ancêtre du « Monde ») jusqu’au jour où l’on a découvert qu’il s’agissait du Comité des Forges, représentant du patronat (prédécesseur de l’ uimm) ! C’est pourquoi l’ordonnance de 1944 voulait imposer une transparence inédite, jamais complètement respectée ! Si bien qu’aujourd’hui, qui contrôle les médias ? De grands industriels, tous milliardaires, n’ayant aucune connaissance en matière de presse.
DASSAULT, vend des armes à l’Etat Le Figaro
ARNAULT, l’empire du luxe LVMH Les Echos, le Parisien
NIEL, patron de Free Le Monde, L’obs, La Vie, Télérama
BOLLORE, patron de Vivendi Direct Matin, Canal +, Itélé
DRAHI, patron de SFR Libération, L’Express, BFM-RMC
LAGARDERE, fils de son père JDD, Paris Match, Europe 1
BOUYGUES, le BTP TF1, LCI, TNT
PINAULT, qu’on ne présente plus Le Point
Tous ces gens défendent leurs intérêts, pas l’intérêt général, et pèsent de tout leur poids économique sur la démocratie.
A quand une charte, éthique élaborée au niveau national, entre patrons de presse, représentants des journalistes et émissaires de l’Etat ?
Le pluralisme de la presse serait alors une réalité.
D’après dossier du journal « LE 1 »