AUJOURD’HUI, JE ME POUSSE DU COL !

mountains-839540__180

C’était mon premier livre aux éditions Hélène Jacob, et l’on pouvait lire :

« Deux histoires à l’ambiance très particulière, servies par une belle plume. »

Youpi ! Pensez-donc ! J’étais dans l’état d’esprit de vider ma cave de tout son champagne… en totale divagation étant donné une cave par trop déserte. Les forces de raison m’ont retenu à temps. Elles durent cependant se coaliser ! Car « Je m’voyais déjà… », les trompettes de la renommée… et cetera. Non, mais ça va pas ?! Comme quoi le corbeau de La Fontaine, hein… ? Il est toujours là, et bien là !

Néanmoins, il y a un mais :

On n’écrit pas pour la gloriole. On écrit poussé par l’envie de s’exprimer par le verbe, de peaufiner l’histoire qui vous trotte dans la tête. Avoir recours à l’émotion – joie, rire, surprise, peur, angoisse – pour entraîner son lecteur là où l’on désire l’amener représente en soi un processus complexe…

Au demeurant, cela offre la possibilité de mettre en évidence, par le biais de la fiction, des ressorts cachés de la société que semblent ignorer nombre de nos contemporains. En quelque sorte, de la pédagogie en supplément.

D’autre part, durant la période d’écriture nous nous transportons ailleurs, dans un environnement qu’on a choisi, aussi bien géographique que mental. C’est un surplus d’existence que nous nous octroyons… et que nous offrons au lecteur. Alors, quand je lis au sujet de « MICMACS HORRIBILIS » :

« Un nouveau polar qui fait la part belle à l’ambiance et aux personnages à forte personnalité […] ambiance et plume toujours aussi originales. »

… moi, à votre place, je lirais illico et je surferais

Une réflexion sur “AUJOURD’HUI, JE ME POUSSE DU COL !

Laisser un commentaire